Suivi de lancement de la mission Cyclones Tropicaux par la NASA et Rocket Lab

Après que la date de lancement précédente ait été modifiée en raison des conditions météorologiques en Nouvelle-Zélande, la NASA et Rocket Lab ciblent maintenant le dimanche 7 mai à 21h00 HAE (1h00 lundi 8 mai, heure normale de la Nouvelle-Zélande) pour lancer deux CubeSats de suivi de tempête en orbite.

Les CubeSats, nommés « ELaNa-14 », ont été développés par le programme de lancement de satellites éducatifs de la NASA et transportent des instruments de mesure pour surveiller les tempêtes tropicales et les ouragans. Ils font partie d’un groupe de 10 CubeSats qui seront lancés dans l’espace par différentes organisations pour effectuer des recherches scientifiques en orbite.

La mission sera lancée depuis la base de lancement de Mahia Peninsula en Nouvelle-Zélande, qui est exploitée par Rocket Lab, une entreprise privée de lancement de satellites. Rocket Lab a été fondé en 2006 avec pour mission de rendre l’accès à l’espace plus facile et plus abordable pour les entreprises et les organisations de recherche.

Le lancement des CubeSats sera effectué à bord du lanceur Electron de Rocket Lab, qui mesure seulement 17 mètres de haut et est capable de transporter des charges utiles allant jusqu’à 225 kilogrammes. La fusée utilise une technologie de propulsion électrique écoénergétique qui réduit considérablement les émissions de carbone par rapport aux fusées traditionnelles alimentées par des carburants fossiles.

Une fois en orbite, les CubeSats seront libérés à environ 500 kilomètres au-dessus de la Terre et commenceront à transmettre des données sur les tempêtes tropicales et les ouragans pour aider les scientifiques à mieux comprendre ces phénomènes climatiques. Les données pourraient également être utilisées pour aider les gouvernements à gérer les situations d’urgence lors de catastrophes naturelles.

Le lancement d’ELaNa-14 marque une étape importante dans le développement de la technologie de CubeSat pour la recherche scientifique. Ces petits satellites peu coûteux ont le potentiel de rendre la recherche spatiale plus accessible à un plus grand nombre d’organisations et d’entreprises, ce qui pourrait entraîner des avancées significatives dans la compréhension de notre planète et de l’univers qui nous entoure.