Resume de l’article : « Pink », nouveau visage de l’évolution humaine en Europe

Le squelette partiel de la femme connue sous l’appellation « Pink » a été découvert en 1992 à Dolní Vestonice en Tchécoslovaquie. D’abord considéré comme celui d’un homme peut-être âgé, de nouvelles recherches ont depuis réévalué qu’il s’agissait en réalité d’une femme, dont la mort a eu lieu alors qu’elle était encore âgé de 30 ans. Grâce aux rapports détaillés publiés par l’anthropologue Jana Veleminská, qui a étudié et analysé les ossements récemment explorés, a permis d’établir qu’à partir d’indices divers, cette femme a été morte il y a environ 30.000 ans et a été inhumée avec grande déférence et cérémonie sous une dalle de calcaire et des fleurs sauvages.

Les méthodes avancées de « balistique » aux rayons X et d’analyse de la flore associée, ont pu plus amplement determiner que le corps était enveloppé dans des fleurs et qu’en outre, entre les couches de sédiments et de terre, des restes de pollen ont été mis en évidence. Il a pu être retrouvé en outre, des traces de brûlures indiquant que la toile se trouvait probablement au-dessus de son visage.

Ainsi Pink est devenu le symbole par lequel on désigne aujourd’hui un rite funèbre, qui serait indéniablement l’un des plus anciens jamais mis au jour en Europe, ou bien, au moins, sur le territoire tchèque.