Resume de l’article : La grippe aviaire devient endémique dans tout l’hémisphère nord
L’article de Sciences et Avenir intitulé « La grippe aviaire devient endémique dans tout l’hémisphère nord » met en lumière une série de défis majeurs liés à la propagation de la grippe aviaire. Depuis 2021, le virus de la grippe aviaire H5N1, initialement confiné à l’Asie, s’est propagé à travers l’hémisphère nord, entraînant des impacts significatifs sur la faune, notamment le déclin des populations d’oiseaux marins. Les chercheurs craignent également que les mammifères, y compris les humains, soient de plus en plus exposés à ce virus.
L’hypothèse d’une pandémie d’origine animale, comme ce fut le cas pour la grippe espagnole en 1918, n’est pas totalement écartée, bien que les mécanismes de transmission entre les espèces soient encore mal compris. Le risque pandémique est cependant considéré comme plus faible en comparaison avec d’autres virus, notamment le VIH, le VIH/SIDA et le COVID même si la grippe aviaire est plus létale.
Face à cette situation, plusieurs stratégies sont proposées pour lutter contre la grippe aviaire : vaccination des poulets et des mammifères domestiques et sauvages, surveillance des oiseaux migrants, et en dernier recours, euthanasie des animaux infectés pour éviter la propagation du virus. La vaccination apparaît comme la solution la plus efficace, mais mobilise des ressources financières importantes et entraîne des pertes économiques.
En somme, la grippe aviaire est devenue un problème endémique dans l’hémisphère nord, nécessitant des mesures de prévention et de contrôle pour éviter une éventuelle pandémie.