Resume de l’article : Moyen Âge : « Il faut réfuter l’idée d’une science écrasée par l’Église »
L’article « Il faut réfuter l’idée d’une science écrasée par l’Église » de Sciences et Avenir réfute l’idée que l’Église a systématiquement réprimé la science au cours de l’histoire. Il souligne plusieurs points clés :
1. **Les grandes leçons de la science moderne** : Les grands noms de la science, comme Copernic, Galilée, et Newton, ont principalement développé leurs travaux sans heurter autant que l’Histoire ne le raconte souvent l’Église. Le développement scientifique du 17e siècle, souvent considéré comme l’époque où la science a pris le dessus sur la religion, s’est plutôt produit dans un climat de dialogue et de coopération.
2. **Le rôle de l’astronomie** : L’astronomie, en particulier, est un domaine où les interactions entre science et religion ont été riches et complexes. Par exemple, la condamnation de Galilée par l’Église a été plus une conséquence de la concurrence entre le Saint-Siège et la papauté que l’expression d’une lutte entre science et religion.
3. **Les erreurs historiographiques** : L’idée d’une science écrasée par l’Église est souvent dûe à une lecture simplifiée et erronée de l’histoire. Par exemple, la figure de Galilée a été parfois surestimée alors que les véritables obstacles à la diffusion de ses idées provenaient plus des partisans de l’héliocentrisme de Kepler que de l’Église elle-même.
4. **Les origines historiques de l’idée** : L’idée d’une répression scientifique par l’Église a été popularisée au 18e siècle par les philosophes des Lumières, en particulier ceux de l’encyclopédisme comme Voltaire, qui cherchaient à critiquer l’influence religieuse sur la science et la société.
5. **Les véritables obstacles à la science** : Les véritables obstacles à la science au Moyen Âge provenaient souvent des philosophes, des universités et des structures politiques de l’époque, plutôt que de l’Église elle-même.
En somme, l’article invite à voir la relation entre science et religion avec un regard plus nuancé, en rejetant les stéréotypes simplistes et en considérant les dynamiques complexes et les contextes historiques réels.