Resume de l’article : Comment la guerre modifie l’ADN des enfants : le cas des réfugiés syriens
Réponse :
Selon une étude publiée dans la revue « FASEB Journal », les enfants réfugiés syriens présentent des altérations épigénétiques dans leur ADN, probablement dues au stress important vécu pendant la guerre. Ces modifications peuvent entraîner des risques accrus de développement de maladies chroniques à l’âge adulte. L’épigénétique correspond aux marques chimiques qui s’ajoutent à l’ADN et influencent l’activité des gènes, sans modifier la séquence d’ADN elle-même. Ces marques peuvent être héritées et sont sensibles aux facteurs environnementaux, tels que le stress, la malnutrition ou la pollution. L’étude a été menée sur un petit échantillon de 27 enfants réfugiés syriens et 26 enfants norvégiens. Les chercheurs ont découvert que les enfants syriens présentaient des niveaux plus élevés de méthylations de l’ADN dans certains gènes, notamment ceux liés au système immunitaire et au développement du cerveau. Ces résultats suggèrent que les enfants exposés au stress de la guerre peuvent subir des changements durables dans leur ADN, pouvant avoir des implications sur leur santé future.