Fait historique du 26 November

Le 26 novembre 1789, le premier établissement pénitentiaire français, appelé Bagne de Brest, est inauguré à Brest, en France. Ce bagne était une prison maritime où étaient internés les détenus condamnés aux travaux forcés, principalement pour des peines liées à la marine. Il est resté en activité jusqu’en 1858.
Le 26 novembre 1789 marque l’inauguration du premier établissement pénitentiaire français, connu sous le nom de Bagne de Brest, situé à Brest, en France. Ce bagne, également appelé prison maritime, était spécifiquement destiné à accueillir les détenus condamnés aux travaux forcés, principalement pour des infractions liées à la marine.

Le Bagne de Brest était une prison unique en son genre, car il était spécifiquement conçu pour les crimes commis en mer, et son emplacement près du port de Brest le rendait particulièrement adapté à cet usage. Les détenus qui y étaient internés étaient principalement des marins ou des hommes condamnés pour des actes commis en mer, tels que la piraterie, le mutinage, le vol à bord de navires ou encore la désertion.

Les prisonniers étaient soumis à des conditions de détention très dures. Ils étaient contraints de travailler sur des navires de la marine, sur des chantiers navals ou dans des ateliers de réparation de bateaux. Les travaux forcés étaient souvent dangereux, épuisants et les conditions de vie étaient très précaires.

Le Bagne de Brest a fonctionné pendant près de 70 ans, jusqu’en 1858, date à laquelle il a été finalement fermé. Pendant cette période, de nombreux détenus y ont été incarcérés et ont subi des conditions de vie extrêmement difficiles. Certains ont été déportés vers d’autres colonies françaises, comme la Nouvelle-Calédonie, où un autre bagne a été établi.

L’inauguration du Bagne de Brest marque ainsi un tournant dans le système pénitentiaire français. Il représente le début de l’utilisation des bagnes maritimes comme moyen de répression pour les crimes en mer, et témoigne de la sévérité des peines infligées aux marins et autres individus coupables de délits maritimes à l’époque.