Fait historique du 15 December
Le 15 décembre 1890, à Wounded Knee, Dakota du Sud, a eu lieu le massacre de Wounded Knee. Cet événement marque la dernière grande bataille entre les forces amérindiennes et l’armée américaine dans les guerres indiennes. Près de 300 Amérindiens Lakotas, dont de nombreux femmes et enfants, ont été tués lorsque les soldats américains ont ouvert le feu sur le campement. Ce massacre a marqué un tournant significatif dans la lutte des Amérindiens pour leurs droits et leurs terres ancestrales.
Le massacre de Wounded Knee s’est produit dans le contexte des tensions croissantes entre les tribus amérindiennes et le gouvernement américain à la fin du XIXe siècle. Les Lakotas, une tribu sioux, étaient l’une des nombreuses communautés indigènes confrontées à l’expansion coloniale des États-Unis et à la confiscation de leurs terres.
Le 15 décembre 1890, environ 350 à 400 Lakotas, principalement des membres de la bande Miniconjou, se sont rassemblés à Wounded Knee Creek pour se rendre et se conformer aux demandes du gouvernement américain, qui visait à désarmer les tribus amérindiennes de la région.
Cependant, la situation s’est rapidement détériorée lorsque des rumeurs de résistance ont circulé, menant à un climat de tension extrême sur le site. Les soldats américains, craignant une possible confrontation, ont commencé à fouiller le campement amérindien, cherchant des armes cachées.
Le désordre et la confusion se sont ensuite emparés de la scène, avec des coups de feu sporadiques provenant des deux côtés. Il est difficile de déterminer précisément ce qui a déclenché le déluge de tirs, mais les témoignages des survivants et des témoins indiquent que la fusillade a commencé lorsque les soldats ont tenté de désarmer un vieil homme Lakota, emportant un fusil à canon court.
Dans le chaos qui a suivi, le massacre a été impitoyable. Les soldats américains, lourdement armés, ont commencé à tirer sur la foule désarmée, tuant presque tous ceux qui se trouvaient là. Des hommes, des femmes et des enfants ont été abattus, beaucoup d’entre eux atteints de balles dans le dos alors qu’ils tentaient de fuir.
Les estimations du nombre de victimes varient, mais il est généralement admis qu’environ 300 Amérindiens ont perdu la vie lors de cette tragédie. Certains ont même été tués après que la fusillade ait cessé, alors qu’ils étaient en train d’être évacués.
Ce massacre a choqué l’opinion publique américaine et a été critiqué par certains partisans des droits des Amérindiens. Cependant, il a également été largement justifié par les autorités de l’époque, qui ont soutenu que les soldats étaient en légitime défense face à une supposée résistance amérindienne.
Le massacre de Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes dans les Grandes Plaines et l’étendue de l’expansion américaine vers l’ouest. Il a également symbolisé la défaite et le déclin des peuples amérindiens face au pouvoir militaire et territorial des États-Unis.
Cet événement a eu des répercussions durables sur la relation entre les Amérindiens et le gouvernement américain, renforçant la perte de leurs droits et de leurs terres ancestrales. Il est devenu un symbole puissant de l’oppression et de l’injustice subies par les peuples autochtones aux États-Unis.